Un accident de la circulation
En Suisse nous disposons d’une documentation officielle sur “accident de la circulation”.
Elle est établie par l’Office fédéral de la statistique à Berne.
Ainsi chaque année, cet organisme publie une statistique très fourni des accidents de la circulation routière en Suisse.
Comment définir un accident de la circulation
Événement soudain qui entraîne des dommages et qui n’est pas provoqué volontairement.
Un suicide n’est donc pas un accident puisqu’il implique la volonté de se détruire.
Doit-on dire que la volonté ne joue aucun rôle dans les accidents de la route?
La volonté joue un rôle important en augmentant ou en diminuant les risques d’accidents.
Celui qui, par exemple, roule alors qu’il sait que ses freins sont en mauvais état ne veut pas avoir un accident.
Mais il choisit volontairement un risque d’accident de la circulation.
L’accident selon les statistiques
Par accident de la circulation, on entend ceux qui arrivent sur la voie publique.
Et au cours desquels des personnes sont blessés ou tuées par un véhicule.
De même que ceux qui provoquent uniquement des dégâts matériels évalués à plus de Frs 500.00.
Le relevé se fonde sur les formules de rapports établis par les organes de police.
Sur la base du relevé des faits et d’une description de l’accident ainsi qu’un croquis.
Dès lors pour chaque cas il faut préciser, la date, le jour de la semaine et l’heure.
Le lieu d’accident, le nombre et le genre de véhicules en cause.
Par la suite, le déroulement des faits, les conséquences de l’accident et la cause.
Cependant, il est bien difficile d’admettre qu’un accident soit la conséquence d’une cause.
Lorsqu’il y a concours de circonstances toutes les causes indiquées sont retenues dans la statistique.
Aussi le nombre des causes est-il supérieur à celui des accidents, ce qui complique l’exploitation des résultats.
Les accidents mortels
Par “tués” on entend les personnes qui perdent la vie sur le lieu même de l’accident ou qui meurt des suites de l’accident.
En consultant les fiches de décès utilisées pour les statistiques du mouvement de la population.
Il est possible de compléter et de préciser les rapports de police.
Bien entendu, il faut prendre garde aux comparaisons abusives.
Ainsi vouloir comparer le nombre des accidents mortels de la circulation aux USA, en France, en Suisse n’est pas toujours réalisable.
En effet, en France par exemple, on définit le tué comme “mort dans les six jours qui suivent l’accident”.
Alors qu’en Suisse cela peut survenir plusieurs semaines après.
Avant tout, le moniteur de conduite romand doit prendre connaissance de l’importance des accidents de la route en Suisse et de leurs implications.
