Faites patiner l’embrayage

Si vous faites patiner l’embrayage, ce n’est pas forcément une erreur de débutant.

Le moteur tournant au ralenti, vous débrayez à fond et placez le levier de vitesses dans la position “première”.

Simultanément, votre pied gauche laisse doucement remonter la pédale de débrayage, tandis que le droit appuie un peu sur l’accélérateur.

Une fois la pédale gauche complètement revenue, l’embrayage se trouve réalisé, le moteur est relié aux roues motrices.

Si vous continuez à peser sur l’accélérateur, la voiture avance franchement et du seul pied droit, vous pouvez faire varier son allure.

Mais la voiture s’est ébranlée dès le début de l’opération conjugée accélération-embrayage.

Vous aviez à peine commencé à libérer la pédale de débrayage que les roues se mettaient à tourner presqu’insensiblement.

Une partie seulement de la force du moteur leur était transmise.

Si vous aviez pu, à cet instant, figer vos deux pieds dans la position où ils se trouvaient, la voiture aurait continué à rouler.

C’est cette espèce d’attelage élastique, cette utilisation partielle de la rotation du moteur, qu’on appelle faire patiner son embrayage.

Que vous le vouliez ou non, ce patinage se produit au départ et à chaque changement de vitesses.

Faites patiner l’embrayage en vue d’avancer lentement

Pour faire patiner délibérément l’embrayage en vue d’avancer ou de reculer très lentement, n’opérez pas comme un véritable démarrage.

Débrayez et enclenchez la première vitesse ou la marche arrière selon le cas.

Puis accélérez jusqu’à ce que le moteur tourne rondement mais sans s’emballer.

Pendant ce mouvement, les muscles du pied droit doivent être crispés et le talon fermement appuyé au plancher.

Lorsque le moulin tourne bien, immobilisez le pied droit, c’est le gauche maintenant qui entre en action, calé, lui aussi, sur son tablon qui formera charnière.

Laissez-le remonter un peu, lentement, puis attendez une seconde, ça y est, vous avancez !

Dès les premières séances, vous devez arriver à faire avancer ou reculer votre voiture de quelques centimètres.

Tout cela sans-à-coups, en souplesse et choisissez de préférence un sol horizontal.

Si vous ne vous sentez pas maitre de vos mouvements, fixer un vieux coussin à l’endroit visé, car il faut aller jusqu’à l’obstacle.

Quelques petits mécomptes sont à prévoir au début car vous donnerez trop ou pas assez de gaz, ainsi la voiture se lancera trop vite ou le moteur calera.

Vos chevilles crispées n’obéiront plus, laissez-les se détendre une minute.

Écoutez votre moteur, vous discernerez bientôt la cadence voulue.

Après quelques essais, vous sentirez en commençant à embrayer s’il vous faut pousser un peu plus ou un peu moins l’accélérateur.

C’est en dixièment de millimètres que s’évalue cette poussée.

Pour terminer, vous apprendrez donc à contracter vos muscles et à retenir votre force.

L’embrayage s’use très rapidement

Le patinage de l’embrayage est le fait de maintenir l’embrayage à mi-course pendant que vous appuyez sur l’accélérateur.

Cela permet d’augmenter la vitesse du moteur sans augmenter la vitesse de la voiture.

Pour patiner l’embrayage, vous devez engager le point mort de votre voiture, appuyer sur l’embrayage à fond, puis augmenter doucement les tours du moteur.

Tout en maintenant la position du levier de vitesses, relâchez lentement l’embrayage pour réduire la distance entre la plaque et le disque de friction.

Répétez cette étape jusqu’à ce que l’embrayage patine.

Encore une fois, il est recommandé de ne pas faire cela.

Car cela peut endommager votre voiture et surtout créer des situations dangereuses sur la route.

Auto-école Marterey

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