Une crise d’asthme
Lors d’une crise d’asthme, les personnes toussent, ont souvent du mal à parler et à respirer.
L’expiration, en particulier, est pénible lorsque les bronches sont rétrécies.
Cela fatigue, angoisse et compromet l’approvisionnement en oxygène.
Pour se rendre compte de ce qu’on ressent lors d’une crise d’asthme, il est proposé une chose simple.
Inspirer et expirer pendant quelques minutes à travers une paille.
Du coup, on se trouve rapidement à court d’air, faute de pouvoir en exhaler suffisamment et de bien oxygéner ses poumons.
L’asthme est une maladie qui se caractérise par une inflammation chronique des bronches et les rend hypersensibles.
Le système immunitaire perçoit ceux-ci comme une menace et lance alors une violente réaction de défense.
La muqueuse gonfle et sécrète du mucus et les voies respiratoires rétrécissent.
Diagnostiquer une crise d’asthme
Les facteurs déclencheurs d’une crise d’asthme varient considérablement d’un individu à l’autre.
Il existe des allergènes déclencheurs comme des acariens présents dans la poussière domestique.
Aussi dans les poils d’animaux, les spores de moisissures et les pollens.
Mais des facteurs non spécifiques tels que l’air froid ou sec, la poussière, les parfums, la fumée de cigarettes.
L’effort physique, le stress, les infections des voies respiratoires peuvent aussi entraîner de graves problèmes.
Pour diagnostiquer l’asthme, on examine à quel moment les symptômes se manifestent.
S’il existe des antécédents d’allergies et d’hypersensibilités dans la famille.
Il peut aussi être nécessaire de réaliser des tests d’allergie, de fonction pulmonaire et de provocation.
Si la maladie est détectée tôt et traitée, les crises peuvent facilement être évitées par la suite.
Il arrive qu’à partir de la puberté, l’asthme infantile provoque moins de symptômes, voire plus aucun.
La maldie n’en est pas considérée comme incurable, elle peut cependant être bien contrôlée à l’aide de médicaments.
Afin de dilater les bronches, on utilise des médicaments dits de crise qui détendent la musculature bronchique.
Parfois, il faut en parallèle lutter contre l’inflammation chronique en leur associant des médicaments dit de contrôle.
Cela atténuent les défenses immunitaires.
Un mode de vie plus sain
L’idéal est bien entendu d’éviter au maximum le contact avec des déclencheurs identifiés.
Avoir un mode de vie sain est également bénéfique.
En revanche, les peronnes asthmatiques devraient s’abstenir de fumer.
Il est préférable à pratiquer une activité physique dont les vertues sont prouvées.
