Conduire quand on est fatigué
Conduire quand on est fatigué, est-ce une infraction ?
La loi exige que l’on s’abstienne de conduire si l’on n’en a pas les capacités notamment en cas de fatigue.
Le Tribunal fédérale exige en outre qu’un conducteur puisse reconnaître les symptômes de la fatigue.
Il considère que le fait de conduire malgré l’apparition de tels symptômes est une négligence grave.
Le seul fait de conduire en étant fatigué est donc déjà une infraction.
Même une infraction grave passible d’une peine pécuniaire ou d’une peine privative de liberté de trois ans.
De plus, d’un retrait de permis de trois mois au minimum en l’absence d’antécédents.
Prendre la route le matin après une soirée arrosée
Bien entendu, c’est fortement déconseillé.
Il est probable que vous conduisiez en état d’incapacité dû à la fatigue.
En outre, votre taux d’alcoolémie pourrait ne pas être entièrement redescendu.
Puisqu’il diminue seulement de 0,15% en moyenne par heure.
Il est inutile de rappeler que la conduite en état d’ébriété avec un taux simple, est une infraction légère sanctionnée par une contravention.
La conduite en état d’ébriété qualifiée, à l’instar de conduire quand on est fatigué est une infraction grave.
Vous avez donc tout intérêt à patienter quelques heures.
Et à débuter la journée avec un brunch suivi d’une sieste avant de reprendre la route.
Les passagers d’un conducteur ivre sont-ils punissables
Dans certaines circonstances, les passagers sont punissables.
Le Tribunal fédérale a déjà admis que le passager ou l’hôte d’une soirée soient retenus comme complices.
Pour que la complicité soit reconnue, le passager ou l’hôte doit avoir favorisé le comportement illégal.
Par exemple, prêter sa voiture à un conducteur ivre ou l’aider à monter dans sa voiture.
Même un convive de la soirée peut être inquiété, s’il a resservi des verres à une personne dont on sait qu’elle devra rentrer en voiture.
Dans la réalité, l’application de ces règles reste rare.
Et se limite aux infractions où l’intentionnalité est manifeste.
Conduire quand on est fatigué durant la nuit
Pour conduire la nuit, il faut savoir utiliser les bons feux.
L’utilisation des feux dépend de l’éclairage de la route.
Ainsi sur une route éclairée, il est obligatoire de conduire la nuit avec les feux.
Que vous soyez en agglomération ou hors, il est recommandé d’utiliser les feux de croisement.
Vous pouvez conduire avec les feux de position quand vous êtes en ville.
Dans le cas où la route est mal éclairée, il faut absolument garder allumer les feux de croisements.
Si vous retrouvez seul sur la route vous pouvez utiliser les feux de routes pour mieux voir mais également pour être vu.
Toutefois, revenez aux feux de croisement pour ne pas rendre flou la visibilité d’un autre automobiliste.
Avoir de l’énergie dès le réveil
Les journées courtes et la luminosité basse jouent un rôle sur l’état de fatigue général.
Misez sur la couleur, oubliez les tenues noires ou sombres, car l’hiver est assez gris comme ça.
Les couleurs chaudes comme le jaune remontent le moral.
Votre alimentation joue aussi un rôle important quand on est fatigué.
Les champignons, les oeufs, le saumon permettent de faire un déjeuner riche en vitamine D.
On trouvera la vitamine C, dans les aliments comme l’orange, les mandarines qui eux stimulent l’organisme et favorisent le réveil.
Ne buvez pas votre café directement au saut du lit, pour éviter que son effet stimule trop vite, privilégiez du thé chaud.
Si vous pouvez aller au travail à vélo ou descendre du bus un arrêt avant, n’hésitez pas, l’air frais est vivifiant.
Ces quelques astuces sont à préconiser durant toute la saison pour être en pleine forme et votre conduite sera elle aussi bien meilleur.
