Comprendre un schéma dans la circulation
Pour une personne habituée à comprendre un schéma dans la circulation ou ce qui est dessiné est une chose facile.
Celui qui est plus ignorant a souvent bien de la peine à se représenter la réalité en voyant un dessin schématique un peu compliqué.
Par exemple, pour comprendre un dessin industriel, il faut être dessinateur ou mécanicien.
Certains enseignants ne pensent pas assez à cette difficulté et sont fiers de faire des schémas de circulation pour leurs élèves.
Quand il s’agit d’enseigner la circulation, un abus de schéma peut entraîner une fausse connaissance.
Un élève saura dire ce qu’il faut faire aux intersections parce qu’il l’aura appris au moyen de dessins de plans de carrefours.
Néanmoins, il ne saura pas agir d’une façon correcte en abordant une véritable intersection.
Un schéma est toujours utile dans la circulation
Dans de nombreux cas, les schémas sont utiles pour résumer, organiser et rappeler des connaissances acquises par la pratique.
Ils ne remplacent ni cette expérience, ni une représentation plus réaliste obtenue par la projection, fixe ou animée de scènes de la circulation.
On peut décorer la salle de cours au moyen d’images, de photographies ou d’affiches.
Si elles sont bien choisies et bien disposées, elles créent une ambiance agréable.
Il ne faut cependant pas trop charger les murs de la salle car c’est une source de distraction pour les élèves.
Savoir conduire, c’est savoir agir dans des centaines de situations diverses.
On ne peut pas espérer les rencontrer toutes au cours des leçons de pratique à travers la circulation.
Cependant, elles doivent être expliquées aux élèves lors de l’apprentissage.
Ainsi pour expliquer une situation, il est indispensable qu’elle soit présente au moins en image.
Sinon l’élève ne se représentera pas cette situation de la même façon que le maître et la compréhension sera difficile ou même nulle.
Un excellent un moyen pédagogique pour la réalité
Les diapositives sont un excellent moyen pédagogique, de plus leur coût est peu élevé et leur projection très faible.
Certains enseignants ont réalisé eux-mêmes des vues en couleurs qui ont pour intérêt de montrer aux élèves des routes et des rues où ils circulent.
Il est difficile qu’on pourrait le penser de réaliser une série de diapositives ayant une réelle valeur pédagogique.
De nombreuses séries ont été éditées et sont à la disposition des moniteurs de conduite.
L’utilisation de diapositives spéciales comportant des questions du permis de conduire a certainement fait beaucoup pour la large diffusion de la projection fixe dans les auto-écoles.
Comprendre le travail du schéma de circulation au quotidien
Au cours du travail au quotidien de ce schméa et après avoir étudié l’apprentissage, découvrons quelques-unes des questions.
Qu’est-ce que la perception ?
En premier lieu, ai-je bien indiqué ce qu’il faut percevoir ou ce qui doit devenir un indice utile ?
Un exemple, la route qui devient plus glissante, le piéton qui ne sait pas que la voiture va passer près de lui, le clignotant du camion ou le bruit du moteur.
Le moniteur d’auto-école aide ainsi l’élève à analyser les situations.
Également, est-ce que je ne lui demande pas trop tôt de réussir des séquences de gestes trop longues.
A-t-il déjà les automatismes nécessaires pour faire un nouveau progrès ?
Le moniteur aide ainsi l’élève conducteur à construire de nouvelles habitudes pratiques.
De plus, que pense-t-il de la sécurité et de la réglementation ou simplement à son futur examen pratique du permis de conduire.
Le moniteur aide ainsi l’élève conducteur à se débarrasser de ses préjugés et à être plus objectif.
Ai-je bien souligné chaque erreur de l’élève et de chaque réussite.
L’élève a-t-il suffisamment d’occasions de réussir et je peux ainsi lui montré ses progrès à la fin de chaque leçon.
La courbe d’apprentissage au quotidien
Le moniteur a-t-il donné assez d’importance au début de l’apprentissage, les progrès sont-ils ralentis ou bloqués et par quel obstacle.
La fatigue est-elle en cause ou simplement une étape antérieure qui n’a pas été comprise et assimilée.
Est-ce que je parle trop et les explications sont trop en avance sur les exercices ?
Avant de penser qu’il n’est pas intelligent, est-ce que je ne ferais pas mieux de me demander si j’explique bien ?
A propos de tous ces questions, nous ferons une remarque générale.
Ceux qui attendent que la science pédagogique leur apporte des recettes et des réponses toutes prêtes, sont encore nombreux.
Bien entendu, ils se trompent, car ils sont sans doute trop centrés sur la science dont ils attendent tout comme une divinité bienveillante.
Il est plus raisonnable d’attendre seulement de la pédagogie qu’elle nous aide, pour les situations diverses du travail au quotidien.
Nous poser les bonnes questions concernant l’élève et l’apprentissage de la conduite.
La bonne question est celle dont la réponse est à notre portée, mais qu’il faut savoir poser au bon moment.