La mise en réseau des véhicules
La numérisation et la mise en réseau des véhicules peut décider de l’avenir des constructeurs automobiles.
Un état des lieux et aperçu de ce qui nous attend ces prochaines années.
Cet épisode a prouvé l’efficacité du département communication d’un grand constructeur.
En 2017, quand l’ouragan Irma menaçait la Floride, un constructeur avait programmé pendant deux semaines une augmentation de l’autonomie nocture de ses voitures.
Afin qu’aucun propriétaire de véhicules ne tombe en panne en fuyant la tempête.
Cette pratique est appelée “Over the Air Updates”.
Il s’agit de mises à jour de logiciels ou de micrologiciels effectuées via le réseau mobile.
Sur le chemin de la digitalisation et de la mise en réseau, le véhicule passe d’un système fermé à un système ouvert.
Et suit donc, au moins partiellement, une voie similaire à celle des smartphones et appareils du même type.
Les avantages pour le consommateur et le fabricant
Il y a d’autres avantages pour le consommateur et le fabricant, comme les mises à jour périodiques qui permettent de rectifier des dysfonctionnements.
Le client fait de plus l’économie d’une visite en atelier, ce qui ouvre des perspectives nouvelles dans le domaine de l’après-vente.
Un grand constructeur maîtrise déjà toutes ces fonctionnalités depuis quelques années.
Depuis lors, tous les modèles dont la batterie dispose d’une capacité restreinte par logiciel ont bénéficié de mise à jour.
La course à la digitalisation bat son plein, aussi toute l’inductrie automobile en est consciente.
Néanmoins, personne ne sait encore quelle sera la meilleure voie pour les constructeurs automobiles traditionnels.
Les groupes allemands veulent créer leur propre système d’exploitation, cela implique un certain risque.
Les coûteux de développements à l’interne doivent aboutir à un produit meilleur que celui de la concurrence.
Les mises à jour se limitent pour l’essentiel à des fonctions d’info divertissement non essentielles.
Mais le prix à payer est une perte de souveraineté sur les données et une participation réduite aux bénéfices futur.
Une tâche titanesque pour l’industrie automobile
L’industrie automobile est donc actuellement dans une phase de transition.
Elle s’efforce avant tout de mettre en réseau toutes les unités de calcul en rapport avec les tâches les plus diverses.
Mais aussi de rendre possibles des fonctions telles que les mises à jour, en fait c’est une tâche titanesque.
Les constructeurs automobiles mondiaux se tournent alors vers des architectures centralisées.
Qui reposent sur quelques ordinateurs puissants et un système d’exploitation comparable à celui d’un produit électronique.
Les voitures de demain se différencieraient de plus en plus par leurs logiciels.
Egalement, la digitalisation représente un défi encore plus grand que l’électrification des véhicules.
La poursuite du processus de digitalisation, de nouveaux acteurs américains et asiatiques, viendront concurrencer les constructeurs automobiles déjà en place.
