Le défibrillateur peut sauver des vies
Le défibrillateur peut faire la différence entre la vie et la mort.
Pourtant, il n’existe aucune politique coordonnée concernant la mise à disposition de ces appareils.
Aucune loi fédérale ne réglemente la mise à disposition d’un défibrillateur.
L’enjeu est pourtant loin d’être marginal, car chaque année, 8’000 à 10’000 personnes subissent un arrêt cardio-respiratoire.
L’utilisation rapide d’un AED peut sauver des vies à tous moments.
Cet appareil fait d’ailleurs partie, avec l’appel au 144 et les compressions thoraciques, des mesures vitales.
À savoir qu’un défibrillateur sera utile dans la moitié des cas.
La décharge électrique du AED peut ramener une personne à un fonctionnement normal.
Le défibrillateur peut effrayer lors de son utilisation
Le massage cardiaque est fondamental pour que le sang continue de circuler.
Mais ne permet pas au coeur qui s’est mis à fibriller de repartir, il faut un choc électrique !
Plus l’utilisation du défibrillateur est précoce, plus le taux de survie est important.
D’où l’importance de savoir très vite où se trouve l’appareil le plus proche.
Le 144 peut fournir l’information selon ses bases de données.
Certains cantons disposent de systèmes de premiers répondant (first responders) dans lesquels des bénévoles formés aux premiers secours.
Et qui se trouvent à proximité de la victime, sont alertés par le 144 en parallèle de l’ambulance.
L’alerte, via une application, leur indique où se trouvent les défibrillateurs proches.
On peut télécharger soi-même gratuitement ces applications pour connaître l’emplacement des AED.
L’idée d’utiliser un défibrillateur peut effrayer.
Son usage est toutefois très simple et l’utilisateur n’a aucune décision médicale à prendre.
Le AED fournit les instructions vocales, établit lui-même un diagnostic et ordonne, ou non, un choc électrique.
De ce faite n’importe qui peut s’en servir.
On ne fait courrir aucun risque à la personne en arrêt cardio-respiratoire et ils sauvent des vies.
Le massage cardiaque est essentielle pour la survie
L’arrêt du coeur stoppe la circulation du sang vers les organes vitaux, les privant d’oxygène.
Sans sang au cerveau, on perd connaissance après trois secondes.
Cette situation provoque des dommages irrémédiables au bout de trois minutes.
Si rien n’est fait, chaque minute écoulée diminue les chances de 10%.
Dans l’attente des secours du AED, partiquer les compressions thoraciques est capital.
Un massage cardiaque de haute qualité augmente les chances de survie.
Les principaux critères de qualité sont la profondeur du massage, qui devrait être de cinq à six centimètres.
La fréquence de 100 à 120 compressions par minute.
Si la fréquence est inférieur, le flux sanguin sera trop faible et le cerveau ne sera pas suffisamment irrigué.
Au dessus, le coeur n’a pas le temps de se remplir de sang.
De plus, il faut relâcher complètement la pression sur le thorax entre deux compressions, sans enlever les mains.
Pour permettre au sang d’être aspiré dans les cavités du coeur et éviter les interruptions.
Ne pas hésiter à agir
Si vous n’avez pas suivi de formation, ne renoncez surtout pas à effectuer les compressions thoraciques et veillez à masser “vite et fort”.
Une étude a montré que les témoins prodiguaient un massage cardiaque dans 40% des cas seulement.
Un taux excessivement bas, qui s’explique par des peurs très ancrées.
Celle de faire plus de mal que de bien, de casser des côtes, du regard des autres, ce sont des appréhensions légitimes.
Mais si l’on ne fait rien la personne meurt.
Il ne faut pas hésiter à prodiguer un massage cardiaque et à utiliser un défibrillateur.
Agir, c’est la seule façon de sauver la vie de la victime.
