L’impact économique sur le secteur automobile
Le secteur automobile est une belle mécanique qui risque bien de s’enrayer.
Après avoir tourné comme une horloge Suisse pendant des années, le secteur automobile devra affronter de forts ratés en 2020.
A commencer par les amendes liées aux dépassements des valeurs du CO2.
Les importateurs se prémunissaient de la fessée en faisant des provisions.
En revanche ils n’avaient pas vu venir le coronavirus avec les conséquences économiques qui risquent d’être terribles.
Certains constructeurs étant contraints de fermer leurs usines un peu partout en Europe.
Les ventes de voitures neuves sont de toute façon en mode ralenti.
Une mauvaise année pour le secteur automobile
Le Conseil fédéral qui a décrété l’état de “situation extraordinaire” le 16 mars 2020, a ordonné la fermeture de beaucoup de magasin.
Également les restaurants, les bars et les établissements de loisirs.
Pour le secteur automobile, les ateliers de réparation peuvent poursuivre leur activité.
Bien entendu, en respectant les recommandations d’hygiène et les surfaces de ventes doivent rester fermées.
Il y a de forte chance que l’on va assister à une chute de marché ces prochaines semaines.
La reprise se fera pour l’automne avec de dramatique perte financière d’ici-là.
L’annulation à la chaîne des rendez-vous
Du côté des garagistes et constrcuteurs, l’heure est au désarroi.
La situtation est catastrophique surtout pour les petites infrastructure avec des indépendants.
Les ateliers de réparations, même si ils peuvent rester ouverts, ne sont pas d’un grand secours.
Des garages tournent avec des effectifs réduits par faute de travail.
L’actuelle crise pourrait signifier des licenciements dans de nombreux secteurs, ce qui est de mauvais augure pour l’écomonie.
La responsabilité individuelle de chaque patron de décider d’une fermeture complète reste envisageable.
Sauf que la survie de nombreux établissements et garages est menacée.
Hygiène et désinfection pour les services à la clientèle
Si les surfaces de ventes sont fermées, les ateliers de réparation sont autorisés et pour l’heure l’activité se poursuit.
Dès lors qu’il est possible pour les employés de respecter les mesures sanitaires édictées par l’OFSP.
La situation actuelle pousse toutefois de nombreux clients à annuler leur rendez-vous et la recommandation va loin dans les protections appropriées.
L’association prône une désinfection du volant, des poignées de porte, du levier de vitesses.
Aussi les écrans tactiles et la trappe de réservoir après chaque passage dans un atelier mécanique.
Pas sûr que ce genre de mesure pousse les clients à amener prochainement leur véhicule à l’atelier de réparation.
Quelle position adopter pour changer de véhicule
Un retour à la normale sur les prix n’est donc pas attendu avant un certain temps.
Certaines études estiment que la situation devrait se normaliser en 2025.
D’ici-là, les constructeurs automobiles disposent d’une marge de manoeuvre très restreinte s’agissant des offres pour la clientèle.
Ils bénéficient plus de conditions avantageuses auprès des importateurs qui eux-mêmes n’en obtiennent plus.
Il n’empêche pas d’ocroyer des rabais sur certains modèles ou proposer des taux attractifs sur les leasings.
Dans le contexte inflationniste actuel, il s’avère intéressant pour les clients d’étudier et de profiter de ces offres.
Elles permettent à la fois de bénéficier d’un prix d’achat plus bas et d’un taux d’intérêt plus doux.
Bien entendu, ça risque de ne pas nécessairement durer à l’avenir.
