Des habitudes sont prises
Les habitudes sont prises car les gestes de l’apprenti conducteur deviennent plus précis et souples à la fois.
Nos muscles et nos organes sensoriels en particulier les yeux travaillent ensemble.
Nous voyons ce que nous faisons et nous ajustons nos mouvements en fonction de leurs effets.
Ce contrôle devient continu et les à-coups disparaissent automatiquement.
Les gestes s’enchaînent et ils formant des séquences des ensembles qui acquièrent une unité parce que chaque mouvement entraîne celui qui va le suivre.
Pensons à la différence entre un musicien débutant qui déchiffre péniblement une partition et un virtuose.
Ces séquences de gestes se construisent quelques fois brusquement et elles forment des unités qui ont une certaines indépendance.
Elles s’automatisent c’est-à-dire qu’elles sont déclenchées et se déroulent sans qu’on s’en rende compte.
Ainsi pour un débutant, changer de vitesse est une succession d’opérations encore difficiles.
On pourrait en compter au moins cinq ou six car il faut penser à chacune d’elles.
Au contraire, un conducteur entraîné monte dans sa voiture et se retrouve sur la grand-route en quatrième sans avoir à aucun moment pensé au levier.
On pourrait dire que par l’entraînement, le conducteur s’est fabriqué un petit mécanisme “embrayage-boîte-embrayage”.
Des habitudes sont prises avec nos capacités
Ces changements de gestes, inséparables de changements de la perception, constituent ce qu’on appelle des habitudes.
Les habitudes sont prises avec des ensembles, des séquences de comportements qui ont acquis une certaine autonomie et une certaine rigidité.
C’est pour ainsi dire, un morceau de moi qui peut fonctionner sans moi.
Chacun de nous a ses habitudes qui contribuent à faire de lui ce qu’il est, avec ses capacités, ses façons d’agir et de réagir, en un mot sa personnalité.
Dans une large mesure, l’enseignement a pour but d’aider les élèves à prendre des habitudes utiles.
Tant que ce chemin est celui qui nous mène à la réussite tout va bien.
Mais les réalités peuvent avoir changé et les voies habituelles ne mènent plus au succès.
Souvent, on continue pourtant à les suivre par inertie ou par crainte de l’inconnu, cela s’appelle le routine.
Apprendre c’est-à-dire changer, demande suffisamment d’efforts et d’activité pour construire de nouvelles habitudes et ainsi détruire les anciennes.
Reconnaître une personne qui a peur de conduire
Plusieurs symptômes peuvent vous permettre de reconnaitre un conducteur qui a peur de conduire sur autoroute.
Primo, les conducteurs qui ont peur de conduire sur autoroute manifestent un sentiment de panique et de stress.
Ils ont tellement peur qu’ils peuvent paniquer pour rien du tout.
Secundo, on remarque des palpitations et une respiration très rapide à leur niveau une fois qu’ils sont au volant.
En effet, leur rythme respiratoire augmente de façon exponentielle au point où ils ne parviennent plus à le contrôler.
Enfin tertio, ils transpirent à grosse goutte malgré la climatisation dans la voiture.
On remarque également qu’ils sont étourdis et se mettent à trembler sans raison.
Quels que soient les symptômes, la peur de conduire sur autoroute est une crise qui peut être surmontée.
