Les premiers signes de l’acoolisme

L’alcoolisme se définit comme la perte de la liberté de s’abstenir de l’alcool.

Peu importe que l’on ait besoin d’un verre de bière, d’une bouteille de vin par jour, à partir du moment où l’on peut plus s’en passer.

Il ne faut donc pas raisonner en termes de quantité, mais en termes de dépendance.

Le plus grand des préjugés est de refuser de se sentir concerné par l’alcoolisme sous prétexte que l’on boit comme tous le monde.

On pense encore trop souvent, que le vin est indispensable à un bon repas.

Traditionnellement précédé d’un apéritif et suivi d’un disgestif ou deux.

Or, il est raisonnable de ne pas dépasser un quart de litre de vin par repas.

Au-delà, chacun prend des risques pour sa santé.

Surtout, nous devrions nous interroger honnêtement pour savoir si, oui ou non, nous pouvons s’abstenir de boire.

Car nombreux sont ceux qui se rassurent en se mettant à l’eau quelques jours, pour boire d’avantage par la suite.

Reconnaître les signes de l’alcoolisme

Toujours est-il que, s’ils sont plus ou moins évidents à reconnaître, les premiers signes de l’alcoolisme sont les suivants.

Le besoin de faire un détour pour acheter une bouteille s’il n’y en a plus à la maison.

Oser affronter certaines situations avec le besoin de boire.

L’incapacité à diminuer ou à arrêter sa consommation d’alcool.

Des troubles de la mémoire, de la concentration, une modification de la personnalité.

Dès lors, il faut être attentif à tous ces symptômes.

Car l’une des particularités de l’alcoolique est aussi de ne pas vouloir se reconnaître comme tel.

Peut-on être alcoolique sans jamais être ivre ?

Oui, c’est le cas des gros buveurs qui supportent bien l’alcool et qui en subiront les conséquences vers soixante ans.

Cet alcoolisme mondain convivial est particulièrement insidieux.

Les signaux d’alarme ne sont pas pris en compte avant l’apparition de lésions graves.

En effet, durant vingt ans, on peut avoir l’illusion de parfaitement maîtriser la sitution.

Mais la dépendance biologique finit par s’installer.

C’est souvent fortuitement, à l’occasion d’une grippe, d’une infection, qu’un médecin découvre des signes d’intoxication.

Des nausées matinales, tremblements et dans les cas les plus graves, un cancer des voies digestives ou respiratoires.

L’alcool, que ce soit rapidement ou lentement, finit toujours par détruire l’organisme.

La dépendance est considéré comme une maladie 

L’organisation mondiale de la santé reconnaît l’alcoolisme comme une maldie.

Certains gros buveurs peuvent s’arrêter de boire, un alcoolique dépendant ne le peut pas.

Il souffre d’une véritable maladie psychique et physique dont la guérison nécessite de mobiliser la volonté du malade.

Nous ne sommes pas égaux devant les effets de l’alccol.

Personne ne peut prévoir les conséquences à terme d’un premier verre.

Certains vont devenir dépendants alors que d’autres resteront libres.

En effet, l’alcool lève les inhibitions, anesthésie les douleurs psychologiques et affectives.

Aussi ces personnalités fragiles succombent-elles plus facilement à la dépendance alcoolique.

Auto-école Marterey