Les émissions sonores dues au trafic

Coups de timbale sur les émissions sonores dues au trafic routier.

Au démarrage et gazouillis d’oiseaux lors des freinages.

Pour les voitures électriques étant silencieuses lorqu’elles circulent à faible allure.

Des vois se sont élevées pour exiger des émissions sonores d’avertissements factices.

Tous les véhicules électriques ou nouvelles immatriculations devront être équipés d’un système d’avertissemment sonores.

Celui-ci est baptisé “Acoustic Vehicle Alert System“, ce dispositif sera ensuite imposé à l’ensemble du parc neuf de 2021.

Les voitures déjà en circulation ne devront pas être adaptées.

Sur les routes Suisse, ces voitures silencieux restent encore largement minoritaires.

Une voiture électrique est silencieuse uniquement lorsqu’elle roule à moins de vingt kilomètres à l’heure.

Si elle dépasse cette vitesse, le bruit des pneus étouffe celui du moteur, comme c’est le cas pour tous les types de voitures.

Les émissions sonores ne sont pas efficaces

Les voitures électriques sont de plus en plus populaires en raison de leur impact moindre sur l’environnement.

De de leur coût d’exploitation moins élevé par rapport aux véhicules à essence.

Cependant, un problème persiste : leur manque d’émissions sonores, ce qui les rend dangereusement silencieuses sur la route.

En effet, les voitures électriques produisent très peu de bruit par rapport à leurs homologues à essence.

Ce qui peut poser des défis de sécurité pour les piétons, en particulier les personnes handicapées ou malvoyantes.

Ils comptent sur le bruit des véhicules pour traverser en toute sécurité.

En 2019, l’Union européenne a adopté une législation exigeant que tous les nouveaux véhicules électriques soient équipés d’un dispositif avertissant les piétons à basse vitesse.

Cependant, les émissions sonores artificielles créées pour les voitures électriques ne sont pas toujours efficaces.

En effet, certaines études ont démontré que ces dispositifs ne sont pas toujours audibles à temps pour les piétons, mettant ainsi leur sécurité en péril.

De plus, ces bruits artificiels nuisent souvent à l’environnement sonore en ajoutant inutilement à la pollution sonore des villes.

Il est donc crucial que les constructeurs automobiles continuent à améliorer leurs systèmes sonores.

Pour garantir la sécurité des piétons tout en minimisant leur impact sur l’environnement sonore global.

La recherche et le développement dans ce domaine sont essentiels pour surmonter cet obstacle majeur à l’adoption généralisée des voitures électriques.

Plus de bruits sonores pour plus de sécurité

Bien évident qu’un bruit de moteur à lui seul ne constitue aucune garantie de sécurité.

Un véhicule avec les émissions sonores plus élevés sera-t-il perçu plus tôt, bien entendu, cela dépend des bruits ambiants.

Quelque part, les bruits de moteur sont particulièremment utiles pour les personnes malvoyantes.

Lorqu’elles souhaitent traverser ou qu’une voiture s’engage sur la route depuis une cour privée.

Jusqu’ici aucune preuve n’a pu être fournie attestant un risque d’accident plus élevé entre voitures électriques et piétons.

De même que cyclistes par rapport aux voitures traditionnels.

Il s’avère que d’autres équipements présentent des avantages bien supérieurs, c’est le cas des systèmes d’assistance à la conduite et au freinage d’urgence.

La suppresion des forts bruits de moteur lors du démarrage rapide peut être considéré comme un point positif.

Particulièrement profitable à la tranquilité nocture le long des principaux axes de transit et dans le quartiers.

L’intensité sonore reste ainsi un compris entre prévention du bruit et sécurité routière.

Revêtements de routes phonoabsorbants dues au trafic

A partir de 25 km/h environ avec une conduite constante le roulement des pneus sur la chaussée est la principale source de bruit émanant d’une voiture.

Les revêtements de routes phonoabsorbants se caractérisent par une surface fine produisant peu de bruit.

Par une teneur en vide capable d’absorber partiellement le bruit produit.

L’écart entre la capacité de réduction sonore des revêtements traditionnels et celle des revêtements les plus performants peut atteindre 9 dB.

Ce qui correspond à un trafic routier  réduit à un huitième de son niveau actuel.

La gêne ressentie est d’autant plus atténuée que les revêtements phonoabsorbants ont pour effet de réduire les sons particulièrement aigus.

Bien même pour les revêtements traditionnels, l’absorption du bruit diminue après quelques années.

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