La santé mentale

La santé mentale sans prise de tête, c’est la question la plus compliquée et la plus intime.

Soigner le psychisme, c’est soigner son corps.

Nous avons pris la mauvaise habitude de nous occuper soit de la tête, soit du corps, ou oubliant que les deux fonctionnent en synergie.

Il est plus facile d’évoquer un rhume, un mal de dos, une tendinite, qu’une anxiété ou une dépression.

La honte et la stigmatisation qui y sont liées commencent enfin à s’estomper.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes.

Une personne sur deux serait touchée par un problème de santé mentale au moins une fois dans sa vie.

Nous réalisons, petit à petit, que nous avons toutes et tous une santé mentale et que son bon fonctionnement est aussi important.

Mieux vaut prévenir que guérir, comme pour le bien-être corporel.

La santé psychique s’entraîne et exige une attention particulière.

Comment savoir si nous sommes en bonne santé mentale ?

La santé psychique correspond à un état de bien-être mental qui nous permet d’affronter les sources de stress de la vie.

De réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté.

Elle fait partie intégrante de la santé et du bien-être, sur lesquels reposent nos capacités individuelles et collectives à prendre des décisions.

À nouer des relations et à bâtir le monde dans lequel nous vivons.

La santé mentale sur divers plans suite à des changements

Difficile, en effet, de répondre par la positive à autant de critères.

De plus, des concepts tels que “réaliser notre potentiel” ou “bien travailler” restent arbitraires.

Comment savoir quand cela ne va pas ?

Observer les changements qui se produisent chez soi ou autres, sur quatres plans.

Physique, cognitif, émotionnel et corportemental.

Sur le plan physique, une fatigue qui s’installe, une douleur dans la poitrine, un mal de ventre ou des tensions musculaires.

Elles peuvent indiquer un mal-être mental.

Au niveau cognitif, cela se traduirait par des difficultés à se concentrer, à prendre des décisions ou à s’organiser, des oublis ou de la distraction.

Tandis que sur le plan émotionnel, l’anxiété, le stress. la colère et même une euphorie inhabituelle peuvent représenter des signaux d’alarme.

Enfin au niveau comportemental, le mal-être psychique peut prendre la forme de l’absentéisme, de l’isolement ou d’un désinvestissement.

Aborder la santé mentale par ces quatre plans permet de montrer toute sa complexité.

La tristesse et l’anxiété ne sont pas les seuls signes alarmants.

Une personne manifestera son problème uniquement de manière physique, avec une boule dans la poitrine.

Tandis qu’une autre le fera au niveau comportemental, en allant moins aux cours ou au travail.

Ne rien faire est toujours faux

Dans les cours de premiers secours on enseigne qu’il faut s’inquiéter si des changements d’humeur ou de comportement s’ancrent dans la durée.

Il faut rendre la personne qui souffre attentive à ces changements par la communication et le dialogue.

La devise de ces cours reste que de ne rien faire est toujours faux, il faut agir !

Il y a toutefois quelques règles à respecter afin de soutenir la personne en difficulté psychique de manière adéquate.

Il est important d’écouter sans jugement, sans chercher à tout comprendre et conseiller à tout prix.

Avec des injonctions positives, la personne qui souffre aurait tendance à se comparer, à culpabiliser de ne pas y arriver.

Aussi à s’imposer une pression encore plus grande.

Ce n’est pas parce que l’on est jeune, que l’on a une bonne situation financière ou un super job.

On peut tomber malade et souffrir de dépression.

La santé du côté des adolescents

Le manque de perspectives, de projection dans l’avenir, rend les jeunes adultes particulièremment vulnérables.

Ce sont les premiers à subir des effets négatifs sur la santé mentale.

Chez les adolescents, les choses se compliquent encore.

Ces derniers peinent à communiquer avec leurs proches, souvent par honte se se sentir différent.

Pourtant, statistiquement, 50% des troubles psychiques apparaissent avant l’âge des 15 ans.

L’importance est d’agir tôt en discutant sans jugement et en cherchant une aide professionnelle.

Auto-école Marterey