La conduite sous l’effet du cannabis

La conduite automobile avec le cannabis ne fait pas bon ménage et s’avère être une infraction grave.

Selon une étude, fumer un joint diminue moins les capacités de conduire que boire.

En Suisse, ces deux activités sont imcompatibles aux yeux de la loi.

Car un automobiliste pincé sous l’emprise de cannabis écope d’un retrait de permis.

Cette sévérité est discriminatoire comparé au traitement reservé aux conducteurs en état d’ébriété.

A savoir que le cannabis n’est pas traité de la même manière que l’alcool.

Prendre le volant avec la règle de la tolérance zéro

Ces conclusions remettent en question la règle de la tolérance zéro à l’égard du stupéfiant.

Aujourd’hui, un conducteur est considéré comme incapable de prendre le volant lorsqu’il présente plus de 1.5 microgramme dans le sang.

Cette limite est un seuil technique au-delà duquel un laboratoire peut considérer que la substance est présente dans le sang.

Elle peut être dépassée même lors de la consommation de cannabis légal à faible teneur.

Pour l’alcool, le taux admissible est de 0.5%.

Celui qui dépasse cette valeur reçoit un avertissement ou perd son permis de conduire, s’il a commis en plus une autre infraction.

Ce n’est qu’à partir de 0.8% que l’on considère que l’infraction est grave.

Exception, les nouveaux conducteurs sont soumis à une interdiction totale de conduire sous l’effet de l’alcool.

Les auteures formulent deux pistes pour réglementer la conduite sous influence de cannabis.

L’une prévoit de doubler le taux admissible actuellement et l’autre établit un système par palier.

C’est-à-dire lorsque le seuil inférieur est franchi, une mesure administrative pourrait être décidée.

Une personne est considérée comme incapable de conduire lorsque la limite supérieurre est dépassée.

Ces deux régimes assurent au stupéfiant un traitement similaire à celui reservé à l’alcool

Le cannabis est une substance interdite au volant

L’étude pourrait-elle mener à l’abandon de la tolérance zéro, un tel changement relève de la compétence du Conseil fédéral.

Ce dermier semble réticent à un tel scénario, il y voit plusieurs difficultés concrètes.

Notamment celle pour le conducteur de déterminer la quantité de cannabis qu’il a consommée.

Un consommateur d’alcool sait quand il doit arrêter de boire, s’il veut rester en dessus de la valeur limite.

Un fumeur de cannabis ignore la quantité de THC contenue dans son produit.

Le cannabis reste néanmoins la substance active illégale la plus répandue dans le trafic routier.

Les risques si l’on n’inhale pas la fumée

La diffusion des facteurs toxiques se fait par le passage à travers les muqueuses de la bouche.

Il y a donc des risques dès que la fumée est dans la bouche.

Mais la diffusion dans le sang des produits toxiques du tabac est plus grande lorsque la fumée esi inhalée.

En ce qui concerne le cigare, dont la fumée est rarement inhalée, on pense qu’il favoriserait certains cancers.

Les cigarettes légères ont une teneur diminuée en goudrons et en nicotine.

Cet allégement rend ces cigarettes moins dangereuses, à condition que l’on n’en fume pas plus.

En effet, la diminution de nicotine entraîne souvent une majoration de la consommation.

Simplement pour obtenir l’effet recherché et maintenir le même taux sanguin de nicotin.

Auto-école Marterey

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