Un enseignement actif

Un enseignement actif suscite et entretien l’activité de l’apprenti.

Nous avons déjà dit plusieurs fois qu’il ne peut pas y avoir d’apprentissage sans activité de l’élève.

Se transformer pour devenir capable de conduire exige des efforts, donc de l’énergie et une activité soutenue.

Cette activité dépend de la motivation, mais elle est, dans une large mesure, suscitée et entretenue si l’enseignement est lui-même actif et stimulant.

Un enseignement actif est celui qui intéresse l’élève, le moniteur peut intéresser l’élève de bien des façons.

Son attitude générale, par le ton de la voix, par des exemples bien choisis et correspondant aux préoccupations de l’élève.

Alors, il peut aussi faire appel à la méthode interrogative.

Un enseignement actif avec la méthode interrogative

La méthode interrogative stimule celui qui apprend en l’obligeant à réfléchir et à répondre aux questions qui lui sont posées.

On ne pose pas une question seulement pour contrôler si l’élève sait répondre, on la pose aussi pour lui faire faire un effort.

Pour l’obliger à formuler ce qu’il apprend en employant son propre langage.

Il n’a pas vraiment compris ce qu’il a entendu ou ce qu’il fait tant qu’il ne l’a pas dit lui-même.

Les démonstrations et les explications ne sont pas toujours suffisantes.

Il est généralement plus efficace d’amener l’élève, en l’interrogeant, à découvrir ce qu’il doit le faire, comment et pourquoi il doit le faire.

Ce qui serait une erreur et quelles seraient les conséquences de cette erreur , l’élève découvre sa propre vérité.

Cette méthode interrogative est souvent moins rapide que celle qui consiste seulement à expliquer.

On doit pourtant y avoir recours, au moins en partie, parce que l’élève acquiert ainsi des connaissances plus solides.

En fait, tant que le moniteur affirme, il impose à l’élève une connaissance qui vient d’une autre personne.

Au contraire, si l’élève, bien dirigé par des questions, découvre lui-même une vérité.

Or, chacun considère sa vérité comme meilleure que celle des autres.

Répéter souvent chaque chose

On dit souvent “répéter chaque chose sept fois avant que l’élève ait compris”.

Mais pourquoi faut-il répéter sept fois, plutôt que cinq ou dix fois.

Nous savons que la répétition est généralement nécessaire pour que s’établisse une réaction conditionnelle.

Ainsi, c’est au cours d’exercices que s’organisent de nouvelles séquences de gestes et que se fixent les habitudes.

Il ne suffit pas de répéter chaque chose même si la répétition est souvent une nécessité.

Ce n’est pas parce qu’on aura beaucoup répété qu’on aura bien enseigné, on pourrait même penser le contraire.

Souvent, avant de recommencer, ne faut-il pas faire la critique de l’échec, trouver une autre façon de présenter les choses, avec d’autres mots.

Si on répète sans rien changer, ne risque-t-on pas de faire à nouveau buter l’élève contre la même difficulté et de le lasser.

La répétition de chaque chose risque de le bloquer

En répétant avec résignation, comme s’il s’agissait d’une malédiction à laquelle l’enseignant et l’élève serait condamnés, on risque de la bloquer.

Répéter est souvent nécessaire, mais ce doit être encore une façon de diriger l’élève en l’aidant à surmonter une difficulté.

Il est quelquefois inutile d’insister mais il est inutile d’insister après plusieurs échecs.

Mieux vaut passer à un autre enseignement, l’élève se repose en faisant autre chose.

Quand on reviendra, plus tard, sur le point difficile, on obtiendra peut-être rapidement une réussite.

En effet, pendant que l’élève fait autre chose, il se repose: ce qu’il a déjà appris se développe et mûrit.

On peut d’ailleurs tirer avantage de ce mûrissement qui se produit dans l’intervalle séparant deux leçons.

En faisant récapituler au début de la leçon ce qui a été appris la fois précédente.

C’est un moyen de contrôle, c’est aussi une façon de fixer l’acquis et de donner une base plus solide à chaque nouvelle leçon.

Un exercice réussi avec un enseignement actif

Quand un exercice vient d’être réussi, le recommencer aussitôt une ou deux fois est très utile.

C’est ce qu’on appelle le surapprentissage.

On aurait plutôt tendance à penser: Ouf! Passons à autre chose !

En effet, c’est peut-être un peu par hasard que l’élève a réussi, il faut fixer cette réussite encore fragile.

On pourrait comparer l’élève à quelqu’un qui serait tombé dans une rivière.

Et qui essaierait de regagner la rive en s’accrochant aux branches.

Dès lors, laissons-lui la possibilité d’attirer à lui une grosse branche et de s’y accrocher solidement.

C’est possibilité, c’est le surapprentissage.

Si un élève discute, critique, conteste même, ce n’est pas toujours par mauvais caractère.

Dès lors, il prouve de cette façon qu’il s’intéresse vivement à ce qu’on veut lui apprendre.

Un élève “sage comme une image” n’est pas vraiment un bon élève.

C’est souvent après une discussion que le futur conducteur est convaincu de la valeur de ce qu’on lui enseigne.

Auto-école Marterey

Un enseignement actif

Le cours de samaritain est à payer dans un délai maximum de 5 jours auprès de l’organisateur. La date de l'inscription faisant foi. Paiement par E-Banking, E-Finance ou TWINT.

Un enseignement actif

Le cours de sensibilisation est à payer dans un délai maximum de 5 jours auprès de l’organisateur. La date de l'inscription faisant foi. Paiement par E-Banking, E-Finance ou TWINT.

Un enseignement actif

Un enseignement actif

Un enseignement actif