Apprendre à regarder les choses

Au cours de l’apprentissage, l’élève conducteur doit apprendre à regarder les choses autrement et à faire de nouveaux gestes.

Il prend des habitudes qui deviennent des automatismes dès qu’il s’agit sans y penser.

Ce premier niveau d’apprentissage est indispensable, si il n’est pas atteint, on ne peut pas conduire !

Les habitudes qui concernant la perceptions des gestes ne suffisent pas pour conduire en sécurité.

C’est-à-dire pour savoir éviter les risques exagérés et respecter intelligemment les règlements.

Il faut en plus avoir acquis des connaissances et cette acquisition des connaissances, c’est ce qu’on appelle l’instruction.

Elle progresse par la réflexion que l’élève fait lui-même au cours des exercices et surtout grâce aux explications du moniteur.

L’instruction se développe en même temps que le vocabulaire s’enrichit.

Les habitudes et instruction ne font pas à elles seules un conducteur sûr.

Il ne suffit pas de pouvoir faire les bons gestes et de savoir ce qu’il faut faire, mais il faut encore vouloir le faire.

L’élève conducteur doit être convaincu de l’importance de ce qu’il fait et ne pas seulement croire.

Car les accidents se produisent à cause des autres conducteurs ou à cause de la fatalité.

L’acquisition de ces attitudes, c’est ce qu’on appelle l’éducation du conducteur.

L’éducation et l’apprentissage pour apprendre à regarder

L’éducation est l’apprentissage de nouvelles attitudes.

On peut ainsi distinguer trois aspects de l’apprentissage:

  • changements dans les perceptions et les gestes des habitudes
  • acquisition de nouvelles connaissances, vocabulaire plus riche
  • formation de nouvelles attitudes de l’éducation

Cependant, il serait faux de séparer ces trois aspects et de les opposer.

Il s’agit de la transformation d’une même personne et d’un même apprentissage.

Des connaissances sont acquises aussi au cours de la formation des habitudes.

L’acquisition des connaissances facilite la formation des habitudes.

D’autre part, les attitudes se transforment avec le développement des connaissances et la formation.

La meilleure éducation c’est celle qui rend agréables les relations sociales et qui conservent une meilleure souplesse.

Cette souplesse est obtenue grâce à l’acquisition des connaissances et de la réflexion.

Le comportement du conducteur à regarder

Tous d’abord, constatons que le comportement du conducteur est avant tout un être humain qui conduit le véhicule.

Dès lors, conduire un véhicule n’est pas une fonction naturelle mais artificielle.

Pour laquelle nos sens doivent être instruits et adaptés.

Le conducteur s’assied dans son véhicule avec son atout, somatique et psychologique

Il reporte dans son véhicule, en temps normal, le champ total de son comportement, c’est-à-dire des incitations positives et des incitations négatives.

Ce n’est pas simple, car si l’analyse est déjà délicate pour un sujet étudié en position naturelle elle se complique du fait du mouvement du véhicule.

Celui-ci semble perturber encore davantage le comportement du conducteur.

On peut admettre qu’en cas d’activité normale, sans élément perturbateur exogène ou endogène, c’est la conscience réfléchie.

Simplement avec l’appel aux automatismes conditionnées qui domine.

Nous pouvons dire que les pulsions du ça sont filtrées par le moi et le surmoi pour s’adapter à la société des conducteurs.

A cet égard, notre soumission, notre docilité aux lois et règlements de la société étonnent.

La régression du conducteur

Il est plausible qu’en situation de conflit, le conducteur rétrécit sont champ de conscience, cela peut aller jusqu’au retour à son propre égoïsme.

N’oublions pas qu’à cet égard notre raison est une acquisition tardive, le moi, et qu’il n’est pas facile de dominer les pulsions du ça.

Cette régression peut survenir lors de conflit psychique, mais surtout sous influence du milieu comportemental routier.

C’est notamment le cas lorsque la capacité de transformations des informations de l’environnement est surchargée.

C’est bien la raison pour laquelle une théorie sur la sécurité du trafic n’a pas encore été clairement définie à l’heure actuelle.

Les facteurs perturbateurs sur le comportement

Il est possible d’élaborer quelques hypothèses sur les facteurs perturbateurs qui influencent le comportement pour apprendre à regarder.

Une des tendances au conflit réside dans le fait que l’individu désire se déplacer le plus rapidement possible dans son espace-temps.

Pour engager un changement, il faut d’abord prendre conscience de son propre comportement.

Il faut également avoir l’intention de changer, cependant l’intention seule n’implique pas nécessairement une évolution.

Les bonnes résolutions de début d’année en sont un bon exemple, et nos routines empêchent de modifier un comportement rodé.

Qui plus est, le tout est lié à un certain effort.

En matière de prévention comportementale, il y a aussi la conformité au groupe, ce que d’autres font, je le fais aussi.

Le taux élevé de port du casque sur les pistes de ski en est une illustration positive.

Aujourd’hui, ce n’est pas vraiment cool de ne plus porter de casque en skiant, même si cela reste facultatif.

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